— Propagande pour l’âshram. Je ne crois pas aux annonces si ce n'est pour des livres, etc., ni à la propagande, si ce n'est pour la politique et les spécialités pharmaceutiques. Pour le travail sérieux, c'est un poison. Cela provoque ou bien une vague ou bien une sensation, et l'une et l'autre épuisent ce qu'elles portent sur leur crête, le laissent ensuite sans vie et brisé échouer sur la côte de nulle part — ou alors cela signifie un mouvement. Un « mouvement » dans le cas d'une œuvre comme la mienne signifie la fondation d'une école ou d'une secte ou de quelque autre imbécillité. Cela veut dire que des centaines ou des milliers de gens inutiles s'y joignent, corrompent le travail ou le réduisent à une farce pompeuse, d'où
Cette « philosophie contemporaine » britannique ou indienne me rappelle beaucoup l'industrie du livre, et bien que la « vulgarisation » (j'emploie le terme français) de la connaissance par l'industrie du livre puisse avoir son utilité, j'aime mieux faire du travail solide et laisser cela à d'autres. Vous pourrez dire que je peux écrire quelque chose de solide en philosophie et le laisser transformer en un livre. Mais même ce qui est solide tend à paraître pacotille en de tels cas. En outre, mon travail solide pour le moment n'est pas de la philosophie, mais quelque chose de moins verbeux et de plus efficace. Si ce travail se fait, il se propagera dans la mesure où la propagation sera nécessaire, et s’il propagera dans la mesure où la propagation sera nécessaire, et s’il ne devait pas se faire, la propagation ne servirait à rien.
LETTRES SUR LE YOGA II (extrait)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire