Dans les
lotuseraies rôde Ton esprit:
ou
trouverai-je un siège pour Toi ?
Au
passage de Tes pieds — vermeils comme le ciel de l'aurore— mon coeur s'ouvrant
Ton
trône sera.
Toute
chose impie heurte Ton âme:
je
voudrais devenir un tout immaculé
Ô délice du Monde, puissance de la
Toute-beauté Immuable,
que Ta
grâce fasse de moi sa demeure.
Un coeur
aride Tu ne peux souffrir ;
C'est
Toi qui veux porter les liens de l'amour ;
que la
plénitude magique de Ta douceur fasse de moi
Ton
éternel océan d'amour.
Sri Aurobindo, Poèmes, 1930-1938
Mahâlakshmi ou La Mère (Traduit
du Chant bengali d'Anilbaran Roy)
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