Sur la rive
sablonneuse du fleuve, un arbre
dresse ses plus
hautes branches
tels des doigts,
vers le firmament qu'elles ne peuvent atteindre,
liées à la
terre, amoureuses du ciel.
Telle est l'âme de
l'homme. Le corps et le cerveau,
de la terre
affamés, retiennent notre vol vers les cieux.
Sri Aurobindo, Poèmes, 1900-1914
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