Les rishi védiques étaient des mystiques du type
ancien qui partout, en Inde, en Grèce, en Égypte et ailleurs, considéraient les vérités et les méthodes cachées
qu'ils détenaient comme des choses
très sacrées et très secrètes, ne devant pas être dévoilées aux individus inaptes qui les comprendraient mal, les appliqueraient mal, les emploieraient mal
et dégraderaient la connaissance.
Leurs écrits étaient en conséquence rédigés
de manière à n'être intelligibles dans leur sens secret que par
l'initié, ninyâ vatchânsi nivatchanâni kavayé*, mots secrets qui ne transmettent leur signification
qu'au voyant. Ils étaient dotés d'un
sens apparent exotérique et religieux pour le temple, ésotérique, occulte et spirituel pour les initiés. Que le peuple ne puisse pas découvrir la Vraie
Vérité, telle était leur intention;
ils voulaient qu'il ne connaisse que les vérités extérieures qui étaient
à sa portée.
* Rig-véda, IV, 3-16.
Sri Aurobindo, Lettres sur le yoga
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